Sur les plages du lac d'Annecy et du lac du Bourget, des chenillettes amphibie retournent les sédiments en écrasant les escargots pour lutter contre la puce du canard, qui peut provoquer des dermatites chez l'homme.
La puce du canard est en fait un ver de la même famille que celui qui provoque la bilharziose, explique le Dr Pierre Latour, spécialiste de la maladie. Les vers s'accouplent dans le corps du canard puis les œufs sont rejetés et, au début du printemps, vont contaminer de petits escargots, les limnées, qui vont à leur tour rejeter dans l'eau des larves microscopiques, les cercaires, lesquelles, bouclant la boucle, iront s'installer chez les canards. Ou chez les humains.
Avec la chaleur, plusieurs cas de dermatite cercarienne ont été signalés en juin, mais il y en a moins que l'an dernier, estime le Dr Latour, grâce aux efforts pour détruire les escargots et les canards malades.
Annecy vient d'accueillir un congrès international réunissant les spécialistes de la maladie. Un réseau devrait prochainement regrouper les chercheurs travaillant sur les bilharzies d'oiseaux et la dermatite cercarienne.
Chenillettes contre puces du canard
Publié le 24/06/2003
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7360
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