Chaque Francilien pourra trouver sur Internet, dès l'an prochain, un diagnostic personnalisé de son exposition à la pollution de l'air. Le réseau de surveillance de la qualité de l'air en Ile-de-France, Airparif, travaille sur une quinzaine de profils types de Franciliens, qui seront accessibles sur le site Internet (airparif.asso.fr).
Les Franciliens, qui bénéficient du meilleur dispositif d'information et d'alerte en France, ne disposent actuellement que d'un diagnostic très général sur l'air qu'ils respirent. Les mesures de pics d'ozone ou de dioxyde d'azote et de pollution de fond (selon une échelle de 1 à 10) sont proposées aujourd'hui pour douze grandes zones d'Ile-de-France. « Il s'agit de reconstituer l'exposition de chacun à la pollution à partir d'une journée type, intégrant le domicile, les déplacements, le lieu de travail et le temps passé dans chaque endroit », explique Dominique Gombert, directeur adjoint d'Airparif. Les quinze premiers profils seront proposés d'ici six à neuf mois, mais il s'agira d'images statiques pour une journée type. A la fin de 2002, il sera possible de consulter son exposition en temps réel, en fonction de la pollution, heure par heure. Pour ce projet, Airparif travaille à partir de mesures physiques, par capteurs fixes ou mobiles, mais réalise aussi quantité de calculs et de cartographies. Les Franciliens disposeront également de cartes de plus en plus détaillées de la pollution. L'an prochain, Airparif publiera des cartes de qualité de l'air pour 35 000 rues franciliennes. « Les objectifs de qualité de l'air définis par l'Organisation mondiale de la santé sont dépassés couramment sur certains trottoirs fortement exposés au trafic. On le sait, ce qui serait nouveau, c'est qu'on s'en serve au moment de construire des équipements sensibles comme les écoles, les crèches, les hôpitaux ou les stades », explique Dominique Gombert.
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