Chaque individu réagit différemment au stress. Des chercheurs ont découvert qu’il existe chez chacun des lymphocytes (cellules NK et cellules T gamma delta) capables de répondre rapidement à un antigène de stress appelé MICA, exprimé par les tumeurs, greffons ou tissus infectés. De façon surprenante, cette « surveillance lymphoïde du stress » varie grandement selon les individus, certains répondant mieux à des taux élevés de MICA, tandis que d’autres répondent mieux à de faibles taux. Ce mécanisme immunoprotecteur très individualisé pourrait aider à comprendre pourquoi certains patients ont une immunosurveillance tumorale très efficace, rejettent une greffe ou développent une inflammation. La mesure de cette immunosurveillance chez les patients pourrait peut-être un jour être utilisée pour guider le traitement.
« Science Translational Medicine », Shafi et coll., 30 nov 2011.
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