Cessation de travail à La Pitié-Salpêtrière

Pour rejeter «  les 35 heures au rabais », les personnels de l'hôpital parisien de La Pitié-Salpêtrière ne se contentent plus des journées de protestation organisées au niveau national. Mécontents du texte de l'accord signé le 27 septembre pour la réduction du temps de travail dans la fonction publique hospitalière, entre 100 et 1 000 agents sont chaque jour en grève dans cet établissement de l'AP-HP (Assistance publique-hôpitaux de Paris). Ils sont emmenés par une intersyndicale qui regroupe la CGT, FO et SUD et menacent de durcir leur mouvement. «  Lors de la grève des anesthésistes du 28 septembre, on a vu des blocs fermés. Cette situation ne s'était jamais produite et ce précédent nous a donné des idées », explique un responsable local de SUD.
D'autres hôpitaux de l'AP-HP (Henri Mondor, Emile Roux, Beaujon, Saint-Antoine, Saint-Louis ou Paul Guiraud) ont également voté une grève reconductible et une manifestation régionale est prévue le 11 octobre.