Indonésie
Dans ce pays, qui présente l'un des taux de mortalité maternelle les plus élevés de l'Asie du Sud-Est (entre 230 et 310pour 100 000 naissances), Amnesty dénonce les causes majeures du fléau : mutilations génitales, féminines, mariages précoces, absence d'information et d'éducation en matière de sexualité et de procréation. Une étude réalisée conjointement par le ministère de la Santé et l'OMS révèle que le sida et le VIH se répandent rapidement parmi les groupes exposés et dans les régions dépourvues d'infrastructures de soins : 2 % de la population est séropositive en Papouasie, contre 0,2 % dans l'ensemble du pays.
Irlande
Selon un rapport de l'Inspection des services de santé mentale, «de graves déficiences au sein des personnels des établissements publics de santé mentale» ont été constatées, en particulier dans les services qui prennent en charge les enfants. Le rapport déplore «le nombre élevé de patients vulnérables qui restent dans les unités de soins de longue durée, où les conditions de vie sont inacceptables».
Laos
D'après une étude du PAM (Programme alimentaire mondial), la moitié des enfants de moins de cinq ans qui vivent dans les campagnes souffrent de malnutrition.
Amnesty souligne que le fort taux de croissance économique que connaît le Laos depuis une dizaine d'années n'a pas permis de faire régresser cette proportion.
Mongolie
En dépit de l'adoption, en 2006, d'une loi sur les produits chimiques toxiques et dangereux, les pouvoirs publics n'ont mis en place aucun contrôle dans l'industrie minière.
D'importantes quantités de mercure et de cyanure de sodium ont été mesurées dans plus de vingt districts de neuf provinces, qui rendent inconsommable l'eau distribuée localement. Dans le district de Khongor, les taux de pollution par le mercure sont 100 à 125 fois supérieurs aux doses maximum, les taux de pollution par le cyanure de sodium atteignant 900 fois les doses limites.
République tchèque
Le comité des droits de l'homme qualifie la prise en charge des personnes atteintes de maladies mentales d' «inhumaine et dégradante». Des lits de contention clos (lits-cages et lits munis de filets) continuent d'être utilisés couramment par les établissements psychiatriques.
En outre, l'internement peut être ordonné à partir de simples «indices de maladie mentale», sans que les tribunaux puissent exercer un contrôle sur les décisions.
Roumanie
Le Centre des ressources juridiques (CRJ) et l'UNICEF ont publié un rapport en avril qui fait état de violations des droits fondamentaux d'enfants et d'adolescents atteints de handicap mental. Le rapport signale des cas de malnutrition, d'insuffisance des vêtements fournis et l'emploi abusif de médicaments dits de contention. Faute d'autres solutions de prise en charge, des orphelins sont confiés à des établissements psychiatriques.
Au centre de rééducation de Bolintinul din Vale, le CRJ a constaté que la quasi-totalité des 107 pensionnaires étaient sous-alimentés, insuffisamment vêtus, voire totalement nus.
Site Internet spécial rapport : www.amnesty.fr/rapport annuel 2008.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature