Les derniers résultats de suivi de Cervarix® (issus de l’analyse finale de l’étude HPV-001/007) donnent une vision à 6,4 ans. Cette étude de suivi sur le long terme de l’efficacité, de l’immunogénécité et de la tolérance de Cervarix® a été menée initialement auprès de 1113 jeunes filles et jeunes femmes, âgées de 15 à 25 ans, non infectées par HPV et ayant reçu 3 doses de vaccin Cervarix® ou de son contrôle. Elle montre que plus de 98 % des femmes restent séropositives pour les deux principaux papillomavirus humains impliqués dans le cancer du col de l’utérus. Les taux d’anticorps neutralisants anti-HPV 16 et anti-HPV 18 se maintiennent à des niveaux au moins 11 fois plus élevés que les niveaux d’anticorps obtenus suite à une infection naturelle. Les données de tolérance recueillies auprès de 30 000 femmes suivies sur 6,4 ans montrent un taux d’évènements indésirables et de maladies auto-immunes comparable dans le groupe vaccin et le groupe de contrôle. Des études sont en cours pour un suivi sur 9,4 ans.
Respecter les trois injections
« Compte tenu de l’incidence du cancer du col qui atteint un pic vers l’âge de 40 ans et reste stable jusqu’à plus de 70 ans, il est nécessaire de protéger longtemps. Pour cela, il est important de respecter le schéma de 3 injections à 0, 1 mois et 6 mois. La vaccination est recommandée chez les jeunes filles de 14 ans, naïves vis-à-vis des HPV 16 et 18, et chez les jeunes femmes de 15 à 23 ans, au plus tard dans l’année suivant le début de leur vie sexuelle », explique le Dr Jean-Luc Mergui (Paris). Le dépistage par frottis doit être maintenu, y compris chez les femmes vaccinées. Recommandé chez toutes les femmes dès l’âge de 25 ans, il doit être réalisé tous les 3 ans, après deux frottis normaux effectués à 1 ans d’intervalle.
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