MG-France voit «large»
Arrivé en tête chez les généralistes aux élections des Urml (31 % des voix), MG-France rêve d’une remise à plat générale de la convention. «Tous les thèmes professionnels sont à étudier», avance Pierre Costes. Conventionnement, conditions d’exercice, place des médecins généralistes et spécialistes dans le système de santé, rapports ville/hôpital, accès aux soins de proximité... Dans l’immédiat, le Dr Costes propose de discuter de la reconnaissance universitaire de la médecine générale, des honoraires, du métier et de la démographie. Déjà un beau programme.
La FMF «sans tabou»
Conventionniste, le syndicat du Dr Jean-Claude Régi ne serait pas hostile à un retour dans le jeu contractuel... à condition que la donne change complètement, «ce qui n’est pas d’actualité». La FMF aborde cette première réunion «sans tabou», mais «pas avec la volonté de faire un programme commun». Trois priorités : représentativité du syndicat dans le collège des généralistes ; inscription de la médecine générale comme spécialité universitaire ; respect intégral des accords chirurgie d’août 2004. «Ce n’est pas uniquement une réunion pour la médecine générale», rappelle le Dr Régi, qui parlerait volontiers de la responsabilité civile professionnelle (RCP) et... du financement de la Sécurité sociale.
Espace Généraliste et Uccmsf: la représentativité avant tout
Avec 12,45 % de voix des médecins généralistes aux élections des Urml, le syndicat du Dr Claude Bronner réclame la représentativité syndicale immédiate et «la révision de la gestion paperassière qui découle de la mise en place de la convention».
«Ne plus être tenus à l’écart de la convention» : tel est également l’objectif de l’Union collégiale, qui a rassemblé 5 % des voix des médecins libéraux, généralistes et spécialistes. Le président du syndicat, le Dr Guy-Marie Cousin, a déjà émis des réserves sur la pérennité de l’alliance nationale des différents syndicats représentés . Au sein même de l’Uccmsf, certains dirigeants, à l’image du Dr Jean-Gabriel Brun, sont opposés à ce rapprochement : «Ce n’est pas en attaquant le gouvernement et la convention que l’on obtiendra la représentativité.»
Internes et jeunes généralistes (Isnar-IMG et Snjmg): la filière maintenant
Depuis plusieurs mois, internes et jeunes généralistes réclament avec les généralistes enseignants la création de la filière universitaire de médecine générale. Concrètement, c’est la création d’une option ou d’une sous-section au Conseil national des universités (CNU) qui est au coeur de leurs attentes. Les médecins de demain souhaitent également que soit mis en place dès cette année le stage de médecine générale pendant le deuxième cycle des études. Or «aucun texte d’application n’a été publié à six semaines de la rentrée universitaire», souligne le Snjmg.
Généralistes enseignants (Cnge et Snemg): statut et reconnaissance
Le Cnge et le Snemg demandent la revalorisation statutaire et financière des maîtres de stage ou enseignants cliniciens ambulatoires, bloquée depuis 1997. Ils réclament la titularisation de 40 enseignants associés par an sur des critères propres à la discipline dans le cadre d’un plan d’intégration sur trois ans. Les généralistes enseignants souhaitent le doublement du nombre d’enseignants associés dans les départements de médecine générale des facultés et la généralisation pour tous les étudiants de médecine générale du 2e cycle le semestre en Saspas. La Sfmg, qui sera présente à ce rassemblement, soutient les enseignants dans leur volonté de promouvoir la médecine générale et la création d’une filière universitaire.
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