Un inconvénient actuel
– il faut bien en trouver ! – est l’obligation de le mettre uniquement sur la face postérieure du bras. Le problème n’est pas tant l’aspect esthétique ou la discrétion : le capteur (de la dimension d’une pièce de 2 euros) est facilement dissimulable sous une manche de T-shirt et scanner son capteur (ce qui est possible même à travers une épaisse couche de vêtements en hiver) est infiniment plus discret que de réaliser une glycémie capillaire. Mais une validation du port du capteur au niveau de l’abdomen par exemple serait la bienvenue.
Il faut se rappeler effectivement qu’environ un sujet DT1 sur trois aura dans sa vie une capsulite rétractile de l’épaule, avec une fréquence élevée d’épisodes plus longs que chez les sujets non diabétiques (où l’évolution est déjà de 12 à 18 mois), laissant davantage de séquelles – dont une mobilité réduite de l’épaule – et avec une fréquence relativement élevée de capsulite rétractile bilatérale. La mise en place du capteur sur le bras et les scans réguliers peuvent alors devenir acrobatique, car ils imposent des mouvements de l’épaule, souvent impossibles en cas d’antécédents de capsulite rétractile.
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