Le Conseil départemental de l'Ordre des médecins de Paris, à la demande de son président Gérard Zeiger (par ailleurs vice-président du conseil national de l'Ordre), a réuni médecins libéraux, hospitaliers et salariés pour étudier les problèmes posés par la permanence des soins cet été.
Etaient notamment présents des représentants des Urgences hospitalières, du SAMU, de la Garde médicale de Paris, des Urgences médicales de Paris, de SOS Médecins, et des Médecins sapeurs-pompiers. Selon le Dr Zeiger, « l'analyse de l'activité médicale à Paris en août 2003 n'a pas fait apparaître de défaillances médicales lors de la réponse aux appels de patients ». La permanence des soins s'est transformée en « un véritable service public ». Gérard Zeiger demande par ailleurs au maire de Paris et au préfet de police de « tout mettre en uvre pour que les médecins puissent accomplir dans les meilleures conditions leur mission au service de la population ». Dans son rapport remis à Jean-François Mattei sur la crise sanitaire liée à la canicule, le Dr Lalande écrivait que, s'agissant de la permanence des soins libérale, « il conviendrait de mener une enquête approfondie pour déterminer la proportion de médecins partis en congé, leurs modalités de remplacement, et la réalité de la participation à la permanence des soins au cours de cette période et durant le reste de l'année ».
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