« Qui est le mieux à même de négocier, de résister par son expérience aux traquenards qui nous sont tendus… ? » C’est la question que le Dr Jean-François Rey pose à ses confrères dans un billet publié le 17 janvier dernier sur son blog.
L’hépato-gastroentérologue a ainsi lancé sa campagne à la présidence de la CSMF (Confédération des syndicats médicaux français). Il avait annoncé sa candidature la veille dans « le Quotidien » (« Pourquoi je suis candidat à la présidence de la CSMF »). C’est le 22 mars prochain que le syndicat désignera son nouveau président en assemblée générale.
Le leadership de la CSMF dérange, selon le Dr Rey
Le Dr Rey s’estime le mieux placé pour reprendre le flambeau de l’actuel président, le Dr Michel Chassang. « Ma candidature s’appuie sur un bilan et donc une expérience riche de vingt ans de combat syndical », rappelle celui qui était jusqu’à récemment président de l’UMESPE. Dernier succès en date selon lui : la négociation du contrat d’accès aux soins « que nous avons particulièrement porté ».
Le spécialiste met en garde ses confrères sur les dangers qui guettent la profession, « car beaucoup de forces extérieures hostiles souhaiteraient que des divisions nous affaiblissent et mettent à mal les principes d’une médecine libérale et sociale que nous sommes les seuls à porter et à défendre. » Autre risque : l’inexpérience « qui ne ferait qu’affaiblir notre position et réjouir tous ceux, que le leadership de la CSMF, dérange ».
UFML (médecins pigeons), associations de patients ? Le Dr Rey n’en dit pas plus sur ces « forces hostiles » qui mettent en péril la profession.
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