Des chercheurs, à l'initiative de Claude Griscelli, professeur de pédiatrie et de génétique médicale, et de la Fondation Pfizer pour la santé de l'enfant et de l'adolescent, ont interrogé entre 2005 et 2010 quelque 2.490 anciens patients, âgés de 20 à 40 ans et qui ont eut un cancer dans leur enfance. Sur le plan qualité de vie, il s’en sorte bien voire mieux que la moyenne : 58% vivent en couple, leur statut social est plus élevé, plus de 40% sont propriétaires de leur logement, 75% partent en vacances au moins une fois par an et 30% pratiquent une activité physique. Enfin, ils fument moins que la moyenne et consomment moins d'alcool. Sur le plan médical, leur avenir est plus complexe. Si le taux de guérison des cancers de l’enfant est proche de 80% (contre 30-35% dans les années 70), les personnes guéries, quel que soit le siège du cancer, ont un risque élevé de séquelles : survenue d'un deuxième cancer, de cardiopathies, de pathologies vasculaires cérébrales, expliquent que jusqu'à l'âge de 50 ans au moins, la mortalité des anciens patients est 4 à 7 fois supérieure à celle de la population générale.
Cancers de l’enfant : taux de guérison en hausse, mais séquelles lourdes
Publié le 04/03/2011
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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