En 2014, pour un million de malades traités et 1,5 million de malades surveillés, le cancer représentait 16 % des dépenses d’assurance maladie attribuables, à part égale avec les maladies cardio-vasculaires et après les maladies psychiatriques et traitements psychotropes (22,6 %). Il faut savoir que les principales tumeurs cancéreuses et hémopathies malignes sont à l’origine de plus de 25 % des années de vie perdues prématurément en France et pour certains cancers (poumon, sein, pancréas), cet indicateur reste supérieur à celui de la moyenne des pays comparables. Entre 1990 et 2013, le poids de la maladie, mesuré en années de vie corrigées de l’incapacité (DALYs) a augmenté de 29 %, même s’il demeure très inférieur à celui des troubles musculo-squelettiques et des maladies mentales. L’amélioration de la survie nette à 5 ans est attribuée à la précocité des diagnostics et aux progrès thérapeutiques. Certains redoutent le tsunami financier généré par une vague de traitements certes très coûteux mais très prometteurs. Sachons surfer sur la vague qui se présente, quand d’autres maladies, comme Alzheimer, voient leur poids s’alourdir considérablement, faute d’innovation.
Cancer : prendre la vague
Publié le 12/12/2016
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur Twitter
Twitter
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
Annie Chicoye
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur Twitter
Twitter
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Décision Santé: 306
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature