Les premiers résultats d’un travail français tendent à montrer l’efficacité d’une radiothérapie focalisée en cure raccourcie du cancer du sein, notamment au plan de la tolérance.
Entre octobre 2007 et septembre 2008, l’’équipe de Céline Bourgier (Institut Gustave Roussy, Villejuif) a enrôlé 25 patientes ménopausées atteintes d’un cancer mammaire à faible risque de récidive (pT1N0). Toutes avaient subi une tumorectomie. Elles ont bénéficié d’une irradiation conformationnelle 3D, rendue possible car la zone à traiter (secteur opéré plus marge de sécurité) ne dépassait pas 25 % du volume mammaire. Dans cet essai, l’objectif premier était de déterminer la dose optimale à délivrer, ainsi que la tolérance.
Les patientes ont reçu 40 Gy au total répartis en fractions de 4 Gy bi-quotidiennes pendant 5 jours. L’équipe a constaté que le secteur tumoral avait bien reçu la dose prévue, en moyenne 41,8 Gy (de 41 à 42,4 Gy). Quant à l’irradiation des zones sensibles, elle était faible puisqu’évaluée à 1,6 Gy pour le poumon et 1,2 Gy pour le cœur. Les contrôles à 1, 2, 6 mois, puis semestriels, montrent des toxicités précoces rares et peu importantes. Les médecins de l’IGR rappellent que l’irradiation conventionnelle consiste en une séance par jour pendant 6,5 semaines.
« Int J Radiat Oncol Biol Phys », octobre 2010.
Quotimed.com, le 27/10/2010
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