Chez les hommes à haut risque de cancer de la prostate, faut-il proposer un dépistage par dosage du PSA ? La Haute Autorité Santé vient de trancher ce 4 avril : il n’existe pas de preuve de son intérêt chez les hommes sans symptômes, avec des facteurs de risque (antécédents de cancers chez les parents du 1er degré, origine africaine, exposition à certains agents chimiques). « L’efficacité de ce dépistage en termes de diminution de la mortalité n’a pas été établie dans ces populations spécifiques », indique l’agence. Ainsi, le dosage systématique du PSA n’est valable dans aucune population masculine asymptomatique, la HAS s’étant prononcée contre un dépistage en population générale en 2010. Ce qui vient en opposition avec les avis de l’Académie de médecine (préconisant de doser le PSA tous les ans dès 50 ans, et dès 45 ans en cas de facteur de risque) et de l ‘Association Française d’Urologie (AFU). Par ailleurs, la HAS insiste sur la nécessité d’informer les hommes qui envisagent la réalisation d’un tel dépistage, notamment sur ses conséquences éventuelles, afin qu’ils puissent « choisir de se faire dépister ou non en connaissance de cause ». En d’autres termes, la décision du dépistage par dosage PSA reviendrait donc au patient.
Cancer de la prostate : pas de dépistage même chez les hommes à haut risque
Publié le 06/04/2012
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Crédit photo : ©SPL/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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