EN PARTENARIAT avec la Fédération française pour le don de sang bénévole, l'Etablissement français du sang (EFS) organise, jusqu'à lundi prochain, une série d'actions pour recruter de nouveaux donneurs.
A Carcassonne, le 15 mai, les Rotary Clubs de l'Aude et l'EFS Pyrénées Méditerranée s'uniront pour fêter le don du sang. A Perpignan, l'Union patronale des Pyrénées-Orientales et la chambre de commerce et d'industrie conduisent des actions de sensibilisation auprès du personnel des entreprises. Ou encore, à Saint-Etienne, les étudiants de l'Ecole des mines se mobilisent chaque jour de 10 heures à 18 heures, place Jean-Jaurès. Pour connaître le lieu de collecte le plus proche, un Numéro Azur 0.810.150.150, et un site Internet, www.dondusang.net, contenant toutes les informations pratiques sur le don.
Quatre-vingt-un pour cent des Français accepteraient de donner, si on leur en disait plus. Aussi, la campagne de l'EFS, intitulée « La première fois, on ne l'oublie pas », a pour objectif de leur faire découvrir la portée de cet « acte citoyen qui chaque année permet de soigner 500 000 malades ».
En 2002, le pays comptait 1 364 124 donneurs, soit un peu plus que l'année précédente, 1 355 800. C'est la première fois, depuis 1998, que le nombre de donneurs de sang total est en légère hausse. Les donneurs représentent un peu moins de 4 % des 18-65 ans. Les jeunes font preuve d'une plus grande générosité, puisque 5 % des moins de 30 ans se sont manifestés, et notamment les jeunes femmes (5,6 %). Représentant aujourd'hui 49,09 % des effectifs, les Françaises devraient être bientôt plus nombreuses que les hommes. Toujours en 2002, un Français sur 100 a donné son sang pour la première fois. Ces nouveaux donneurs sont essentiellement des jeunes : 193 000 sur 322 000 sont âgés de moins de 30 ans. Les 30-49 ans sont les donneurs les plus nombreux (44,76 %), devant les 18-29 ans (31,39 %) et les 50-65 ans (23,85 %).La fréquence du don est de 1,72 chez les hommes et de 1,42 parmi les femmes, sachant que ces dernières ne peuvent donner que trois fois par an et non cinq.
En règle générale, observe l'Etablissement français du sang, pour ceux qui donnent, il s'agit d'une acte « évident, normal, banal naturel », « une pratique de solidarité citoyenne » qui répond à un besoin permanent, même s'il peut devenir urgent en cas d'accidents ou de catastrophes. Les professions les plus modestes et les retraités constituent les deux tiers des donneurs. Si la France est globalement autosuffisante, la région parisienne et Provence-Alpes-Côte d'Azur sont « structurellement déficitaires ».
« La première fois, on ne l'oublie pas »
Campagne pour le don de sang
Publié le 09/05/2004
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> PH. R.
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7537
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