La campagne de vaccination lancée début avril par l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes dans douze communes du Beaujolais vient d'être renforcée en raison de l’apparition de quatre nouveaux cas d’infections invasives à méningocoque B en l'espace de trois semaines.
Cette campagne concerne la population âgée d'entre 2 mois et 24 ans résidant, gardée, scolarisée ou travaillant dans les communes de Blasé, Cercié, Charentay, Marchampt, Odenas, Le Perréon, Quincié-en-Beaujolais, Saint- Etienne-des-Oullières, Saint-Etienne-la-Varenne, Saint-Lager, Salles-Arbuissonnas-en-Beaujolais et Vaux-en-Beaujolais.
L'ARS fait savoir dans un communiqué publié mercredi qu'à ce jour 70 % des élèves scolarisés dans la zone concernée ont reçu une première dose du vaccin grâce à l'organisation de séances de vaccination dans les écoles primaires de ces communes par le service de santé scolaire et avec l’aide de médecins et infirmières du service de la Protection maternelle et infantile (PMI).
L’objectif est de permettre au plus grand nombre de recevoir la première dose du vaccin au plus tard à la fin de la première quinzaine de mai. Le calendrier fixé permettra l’administration de la seconde dose recommandée dans le schéma vaccinal avant les congés d’été.
La couverture vaccinale des enfants de moins de 3 ans et des jeunes de plus de 12 ans étant insuffisante, à partir du 9 mai, l’ARS, en lien avec le rectorat, proposera en complément des séances de vaccination dans les collèges et lycées des communes périphériques qui sont les plus fréquentés par les enfants de la zone concernée. L'ARS compte en outre sur les médias locaux pour relayer l'information auprès des publics les plus difficiles à atteindre, notamment les étudiants et les jeunes travailleurs.
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