Avec 34 millions d'utilisateurs en France, le portable est devenu un outil de consommation qui occupe une place croissante dans la vie quotidienne des automobilistes. Deux usagers sur cinq reconnaissent qu'ils téléphonent en conduisant, ce qu'interdit l'article R-412-6 du Code de la route.
Une enquête épidémiologique québécoise portant sur 12 000 personnes montre que le risque d'avoir une collision augmente de 40 % quand le conducteur téléphone. Une étude japonaise confirme ce surcroît de danger, puisque, sur 129 accidents routiers étudiés, 42 % étaient survenus pendant la prise de ligne. Forte de ces rappels à la loi et à la prudence, la Sécurité routière a lancé au début de la semaine une campagne d'affichage intitulée « Téléphoner au volant augmente le risque d'accident ». Dans le monde salarial, où les accidents de la route sont la première cause de décès au travail, des entreprises ont intégré, clairement, le danger du portable au volant dans leurs actions de sensibilisation auprès de leur public. A titre d'exemple, BP a interdit l'usage du téléphone en conduisant pour l'ensemble de ses employés. De même, Norauto recommande vivement de se mettre sur messagerie lors de déplacements professionnels ou privés. Téléphoner ou conduire, il faut choisir.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature