Six nouveaux variants génétiques viennent d’être associés à la calvitie précoce, selon une étude publiée ce mois-ci dans « PLoS Genetics ». Une contribution originale puisqu’elle s’est faite via un recrutement online par la société américaine « 23 and Me » spécialisée dans les tests ADN. C’est ainsi que 90 % des participants se sont inscrits sur le site web de ladite société, ont répondu à un questionnaire portant sur le phénotype et ont adressé parallèlement un prélèvement salivaire. Les auteurs ont ensuite comparé 3 900 hommes atteints de calvitie précoce à 8 900 plus âgés qui en étaient totalement indemnes ou chez lesquels la calvitie était tardive.
L’analyse combinée a permis d’identifier 6 fragments situés sur les gènes HDAC4 et HDAC9 qui codent pour des histone-déacétylases du métabolisme androgénique, associés avec un risque augmenté de calvitie précoce (environ 30 % pour chaque locus).
Plus surprenant, les chercheurs ont également identifié un segment localisé sur le chromosome 17 qui serait impliqué à la fois dans la calvitie précoce et la maladie de Parkinson. Il faut souligner que cette société américaine « 23 and Me » est habituée à ce type d’enquête qu’elle a déjà mené dans l’hypothyroïdie, le Parkinson et bien d’autres pathologies. Il ne lui reste plus qu’à puiser dans la banque ADN ; certains des participants de cette dernière enquête avaient déjà collaboré à celle sur le Parkinson.
PLoS Genetics juin 2012
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