OPINION. 65 % des personnes interrogées par le Barometre Cancer Inpes/INCa 2010 continuent de penser que « respirer l’air des villes est aussi mauvais pour la santé que fumer des cigarettes ». Pour l’alcool, la perception n’est pas meilleure. Près de neuf personnes sur dix estiment que le risque principal de l’alcool est l’accidentologie routière. Quant à la nutrition, les résultats du baromètre confirment que les messages ne sont pas complètement assimilés. Les facteurs de protection sont plutôt mieux connus que les facteurs de risque nutritionnels. Les Français semblent avoir un sentiment diffus de vivre dans des conditions potentiellement cancérigènes. Ils ont des croyances sur des facteurs comportementaux qui n’ont pas de lien prouvé avec le cancer comme le fait de ne pouvoir exprimer ses émotions pour 18 % d’entre eux ou de mal vivre des déceptions affectives ou professionnelles pour 14 % des personnes interrogées. Globalement, les craintes ont augmenté en cinq ans: si 49 % jugeaient que vivre à côté d’une antenne-relais étant possiblement cancérigène, ils sont 69 % à le penser en 2010. Idem pour les aliments traités par les produits chimiques avec une hausse de huit points du risque perçu.
Cacophonie sur le risque de cancer
Publié le 22/06/2012
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Crédit photo : ©CAVALLINI JAMES / BSIP
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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