Les femmes afro-américaines qui consomment le plus de légumes (et notamment crucifères et carottes) ont moins de risque d’avoir un cancer du sein négatif pour les récepteurs hormonaux que celles qui en consomment le moins. C’est ce que suggère une étude publiée dans l’« American Journal of Epidemiology » par une équipe de Boston.
Les femmes noires, on le sait, sont plus à risque que les femmes blanches d’avoir un cancer du sein négatif pour les récepteurs aux estrogènes, dont le pronostic est moins bon que les cancers positifs pour ce récepteur.
La nouvelle étude a porté sur 52 000 femmes de la Black Women’s Health Study. Ces femmes ont été suivies pendant douze ans. Parmi les femmes pour lesquelles le statut vis-à-vis des récepteurs hormonaux était connu, 35 % étaient négatives pour les récepteurs aux estrogènes (RE) et les récepteurs à la progestérone (RP) (femmes RE-/RP-).
Il est apparu que l’incidence des cancers RE-/RP- était de 43 % plus faible parmi les femmes qui consommaient plus de 2 portions de légumes par jour par rapport à celles qui en mangeaient moins de 4 par semaine.
Pour les auteurs, le type de légume consommé pourrait jouer un grand rôle. Auraient notamment un grand effet protecteur les crucifères (brocolis, chou), qui sont des sources de glucosinolates, et les carottes, qui apportent des caroténoïdes.
Quotimed.com, le 13/10/2010
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