Fils de Matelo, neveux de Sarane et Baro (les inventeurs de la valse swing), les frères Ferré – Boulou et Elios – étaient, bien avant la vogue (mode ?) du jazz gitan, les dignes héritiers des précurseurs d’un style ancré dans une dynastie qui avait contribué à sa renommée et à la création d’un jazz aux « couleurs françaises ». Guitaristes ayant depuis longtemps assimilé l’héritage pour se tourner vers d’autres styles de jazz moins datés, les deux virtuoses préfèrent les expériences à la sécurité swingante.
Paris, Duc des Lombards (01.42.33.22.88), 11 et 12 octobre, 22 h.
Jean-Michel Pilc
Le pianiste Jean-Michel Pilc, à la tête de son trio (Thomas Bramerie, contrebasse ; Mark Mondésir, batterie), qui partage son temps entre New York et Paris, est un musicien-compositeur qui favorise depuis son entrée sur la scène du jazz le travail personnel et les compositions originales. Une démarche fructueuse d’où ressort une musique étonnante et unique, annonciatrice d’un nouvel enregistrement.
Paris, Duc des Lombards ( idem), 13 et 14 octobre, 22 h.
Hommage à Ella Fitzgerald
Deuxième soirée organisée par l’association « Paris Jazz Club » (30 euros pour devenir membre) – qui regroupe les clubs de la rue des Lombards à Paris (Sunside/Sunset ; Le Baiser Salé et le Duc des Lombards). Hommage à la « mère » de toutes les chanteuses avec, au programme, une Américaine à Paris – Sara Lazarus (Sunside) –, le chanteur Mark Thomas, habitué de l’orchestre de Claude Bolling (Baiser Salé) et Christelle Pereira (Duc des Lombards).
Paris, 10 octobre, 21 h.
Factory/Jazz et musiques électroniques
Huitième édition d’un festival qui avait permis de découvrir en son temps les précurseurs d’un style – l’électro jazz – comme J. Lourau, E. Truffaz, B. Wesseltoft ou N. P. Molvaer et de favoriser les rencontres hybrides. Si les expériences se poursuivent avec The Knife, Nik Bärtsch, Bumcello, avec les « platinistes » de Birdy Nam Nam ou le pionnier de la house, Herbert Live, le jazz est aussi présent avec le trio du pianiste Bojan Z.
Paris, La Cigale (01.58.71.01.01), du 11 au 14 octobre, 19 h.
Oxmo Puccino
Considéré comme un des meilleurs éléments du hip-hop version française, le chanteur Oxmo Puccino vient de reprendre à son compte une formule esquissée par le trompettiste Miles Davis quelque temps avant sa disparition voilà quinze ans, à savoir mixer le jazz et le rap ou le hip-hop. Associé au groupe « The Jazz Bastards » (Vincent Taurelle, claviers ; Marcelo Giukani, contrebasse ; Vincent Taeger, batterie ; augmenté de cuivres et d’un violoncelle), le rappeur a enregistré un album original, « Lipopette Bar » (Blue Note/EMI), qui est indirectement une forme d’hommage à une certaine Billie (Holiday ?)…
Paris, Café de la Danse, 10 octobre, 21 h.
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