La situation du Grand conseil de la Mutualité (GCM) a été examinée jeudi lors d’une table ronde organisée par l’agence régionale de santé (ARS) de Provence-Alpes - Côte d’Azur à la demande de Marisol Touraine, ministre de la Santé.
Étaient présents les acteurs concernés par le plan de redressement judiciaire du GCM, dont dépend la survie de onze centres de santé et d’une clinique mutualistes : direction, syndicats, collectivités territoriales, assurance-maladie, administrateur judiciaire.
« L’urgence et la gravité de la situation du GSM ont été enfin prises en compte », s’est félicitée Hélène Honde, déléguée CGT.
Le syndicat a réclamé une aide d’urgence de l’État pour assurer la pérennité de l’entreprise et des emplois, dont ceux des 250 salariés de la clinique de Bonneveine.
L’ARS, après avoir rappelé que l’établissement était inclus dans le schéma régional de santé 2012-2016, a assuré « que l’intégralité des propositions des organisations syndicales du Grand conseil de la Mutualité sera transmise au cabinet de Marisol Touraine ».
Le GCM, premier réseau de soins privés à but non lucratif des Bouches-du-Rhône, accuse un déficit de quatre millions d’euros pour un chiffre d’affaires de 85 millions. Ses 1 200 salariés soignent au quotidien 10 % de la population du département, soit 200 000 personnes qui bénéficient du tiers payant et de tarifs opposables.
Sous administration judiciaire, le GCM doit présenter mardi 12 juin son projet de redressement devant le tribunal de grande instance (TGI) de Marseille.
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