Bisphosphonate oral mensuel (1 cp une fois par mois), Bonviva 150 mg (ibandronate) (Roche et GSK) est disponible dans les pharmacies. Il est indiqué dans le traitement de l’ostéoporose postménopausique chez la femme à risque augmenté de fracture.
L’homologation de Bonviva 150 mg se fonde sur les résultats de l’étude de phase III MOBILE randomisée en double aveugle sur 1 609 femmes souffrant d’ostéoporose postménopausique, afin de comparer l’efficacité et l’innocuité de doses orales d’ibandronate mensuelles à celles du schéma oral quotidien (2,5 mg) déjà approuvé. Bonviva 150 mg une fois par mois peut être considéré comme au moins aussi efficace que l’ibandronate 2,5 mg une fois par jour, qui a permis de réduire le risque relatif de nouvelles fractures vertébrales morphométriques de 62 % à trois ans.
Dans l’étude BONE, une augmentation significative de la densité minérale osseuse (DMO) lombaire et de la hanche totale, et une qualité normale de l’os sans défaut de minéralisation ont également été mis en évidence à trois ans. Dans une sous-population à risque (analyse post-hoc, T-score fémoral < - 3), une réduction du risque de fractures non vertébrales a été observée ; dans la population totale, il n’a pas été observé de réduction du risque pour les fractures non vertébrales. Bonviva est remboursé à 65 % :
– chez les patientes ayant fait une fracture par fragilité osseuse ;
– en l’absence de fracture, chez les femmes qui ont une diminution importante de la densité osseuse (T-score < - 3) ou un T-score ≤ – 2,5 associé à d’autres facteurs de risque, en particulier un âge > 60 ans, une corticothérapie systémique ancienne ou actuelle à une posologie ≥ 7,5 mg/j d’équivalent prednisone, un IMC < 19, un antécédent de fracture de l’extrémité du col du fémur chez un parent du premier degré (mère), une ménopause précoce (avant 40 ans).
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