Picard Surgelés, Bull, Goodyear Dunlop, ou KFC sont dans le rouge. Sanofi, Norvatis, Renault ou les Cpam de Bordeaux et de Toulouse sont le vert ! Le gouvernement a distribué jeudi bons et mauvais points aux grandes entreprises, classées en fonction de leurs efforts de prévention du stress au travail, mais sans envisager de sanction pour celles dans le rouge. En pleine série noire de suicides de salariés à France Télécom, le ministre du Travail Xavier Darcos avait lancé début octobre un plan national d'urgence, fixant aux quelque 1.500 entreprises françaises de plus de 1.000 salariés la date-limite du 1er février pour entreprendre des démarches. Selon les résultats publiés jeudi sur le site travailler-mieux.gouv.fr, 45% des entreprises (classées rouges) n'ont rien entrepris ou n'ont pas répondu au questionnaire, 35% en orange (ont engagé une ou plusieurs réunions de négociations ou de discussions, comme France Telecom) et 20% en vert (ont signé un accord de fond ou de méthode). Les listes seront actualisées chaque mois.
Le Conseil d'orientation des conditions de travail examinera mercredi 24 février ces résultats ainsi qu'un rapport qui vient d'être remis au Premier ministre, soulignant la responsabilité des dirigeants et préconisant de modifier à la marge leur mode de rémunération en intégrant le niveau de santé de leurs salariés. Tous ces éléments doivent contribuer au Plan santé au travail 2010-2014, qui doit être adopté en mars.
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