Le conseil départemental de l’Ordre des médecins des Pyrénées-Atlantiques a décidé, le 1er septembre, de ne pas porter plainte devant la chambre disciplinaire du conseil régional contre l’urgentiste de Bayonne, le Dr Nicolas Bonnemaison, soupçonné d’euthanasie. Son président, le Dr Marc Renoux a indiqué à l’AFP qu’il se « désolidarisait » de cette décision prise à la majorité à bulletin secret, expliquant qu’il la « respectait » mais qu’il en avait « honte » car elle « bafoue le droit ».
Fin août, le conseil départemental avait rappelé « avec force » les termes de la loi sur la fin de vie du 22 avril 2005. « Chacun peut et doit lire » la loi Leonetti, avait-il souligné. Face à « l’obligation absolue de soulager toujours la douleur », des moyens d’action existent « sans porter atteinte à la vie même du patient ». « Toute décision de l’abréger, plus gravement encore si ce geste est solitaire, sans réflexion collégiale et concertation avec la famille, relève d’un homicide volontaire », insistait l’Ordre dans un communiqué.
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