Misja Fitzgerald-Michel
Misja Fitzgerald-Michel n'est pas réellement un « petit-fils de Django ». Même s'il ne dédaigne pas les prouesses techniques du grand maître de la guitare, sa filiation et sa culture musicale font de lui un suiveur de musiciens comme Jim Hall, Wes Montgomery, Pat Martino, John McLaughlin et surtout Pat Metheny. On est donc loin du swing manouche et du jazz gitan tant (trop ?) à la mode nostalgique du moment ! A 32 ans, Misja, qui a étudié à Paris avec François Jeanneau (saxos), puis à New York, avec, outre son mentor le vénérable Jim Hall, Billy Harper et Kenny Werner, s'est rapidement lié d'amitié avec plusieurs jazzmen représentatifs de la jeune scène de la « Grosse Pomme », à l'image des saxophonistes Chris Potter, Mark Turner et Ravi Coltrane. Après trois disques autoproduits (grâce notamment à l'abnégation de son père, Dany Michel) - qui ont été accueillis avec beaucoup d'éloges par la critique - le guitariste vient de rejoindre l'écurie d'un label inclassable, No Format (Universal), pour la sortie de son quatrième opus, « Encounter ». Enregistré en trio - avec Jochen Rueckert (basse) et Drew Gress (batterie) - et comme invité sur deux titres, le ténor Ravi Coltrane, le CD offre une magnifique plate-forme mélodique et harmonique au virtuose de la six cordes, qui peut ainsi s'exprimer pleinement sur des compositions personnelles très pertinentes et des thèmes écrits par Wayne Shorter, John Coltrane et Ornette Coleman. Une façon originale, élégante et souvent magique d'aborder la guitare autrement. A découvrir absolument !
Paris, New Morning (01.45.23.51.41 - www.newmorning.com), 20 septembre, 21 h.
James Taylor
Le Britannique James Taylor est un des « gourous » de l'orgue Hammond B3, un instrument hypergroovy et churchy popularisé par Jimmy Smith en jazz et Booker T. Jones (et ses fameux MG's) en soul music. Ayant enregistré avec des artistes aussi célèbres que U2, Tina Turner ou Tom Jones, il est depuis près de vingt ans à la tête de son propre quartet, dont la musique est ancrée dans le jazz funk, le rhythm'n'blues et l'acid jazz.
Paris, New Morning, 21 septembre, 21 h.
Guy Marchand
Le comédien renoue avec la chanson à l'occasion d'un concert parisien. A 67 ans, le héros de la série « Nestor Burma » a publié au printemps un disque en big-band, « Emilio » (O+music/Harmonia Mundi), où il interprète une série de standards de musiques latino en espagnol, à l'exception de « Moi Je suis Tango », un succès qu'il enregistra dans les années 70 avec le célèbre bandonéoniste argentin Astor Piazzola. Pour ce concert, ce « titi » parisien, devenu acteur et « crooner », entre musiques latines, jazz, music hall avec une dose de second degré, sera accompagné d'un big-band et d'une section de cordes.
Paris, théâtre des Champs-Élysées (01.49.52.50.50), 20h30
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