Abbott propose un programme d’information positif et décalé pour les hypertendus actifs et hédonistes. A vos ordis !
Lutter contre la banalisation de l’hypertension et donner un sens au traitement pour des patients qui ne se plaignent de rien. Tels sont les principaux messages que diffuse le Comité Française de Lutte contre l’HTA (CFLHTA). Marc Jolivet, humoriste est parrain de cette initiative originale. « Le premier facteur qui fait augmenter la pression artérielle est l’âge. Ensuite, les gènes et l’environnement vont intervenir dans l’agression des artères et favoriser ou non l’apparition d’une HTA » a rappelé le Pr Jean-Jacques Mourad (Hôpital Avicenne, Bobigny), président du CFLHTA. De 25% en 2010, les plus de 65 ans atteindront 30 % de la population globale en 2020. compte tenu de la prévalence, le nombre de français hypertendus pourrait s’élever à 13 millions. Néanmoins, il constate une augmentation des hypertensions chez le sujet jeune en raison du surpoids ou de la sédentarité galopante. « Il y a 30 % d’obèses dans la population hypertendue comme aux Etats-Unis 10 ans auparavant » a-t-il ajouté.
Booster la motivation
50 % des hypertendus (60 % des femmes et 40 % des hommes) sont contrôlés au seuil de 140/90 mm de Hg. « Aujourd’hui, les quadrithérapies sont simplifiées, c’est une révolution pour notre exercice quotidien » a indiqué le Pr Mourad. Reste qu’il faut persuader les patients du bénéfice du traitement. Le programme Abbott se décline en deux versants, l’un en direction du patient et l’autre vers le médecin. Pour l’hypertendu, l’objectif est de faire le point sur son profil lors du premier contact et de fixer des objectifs d’amélioration personnels. Par exemple, il peut construire un pentagramme intégrant les différents facteurs de risque . En modifiant ses FDR, il peut visualiser sa progression par la réduction de la surface du pentagramme. Côté médecin, c’est l’occasion d’un renforcement motivationnel
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