Le prêt sur titres est une pratique bancaire ancienne qui repose sur le principe d'une avance de trésorerie correspondant à un pourcentage plus ou moins important des actifs financiers détenus en Bourse par un actionnaire individuel. Depuis la réforme de 1996, ce ne sont plus les valeurs mobilières que l'on gage mais le compte-titres dans sa globalité.
De ce fait, le nantissement porte à la fois sur un compte et sur les valeurs mobilières qu'il contient. Peu importe alors le type de placement concerné, il suffit qu'il fasse l'objet d'une inscription en compte.
De plus, le banquier peut laisser à celui qui donne des valeurs mobilières en gage la liberté de les gérer, ne serait-ce que pour conserver au gage sa valeur initiale.
Un prêt limité
Si le nantissement d'un compte de valeurs mobilières est une opération facilement réalisable et rapide, il ne permettra en aucun cas de récupérer la totalité de la valeur du portefeuille mais seulement un pourcentage plus ou moins élevé.
Ce pourcentage varie selon les établissements mais aussi en fonction de la composition du portefeuille. Vous obtiendrez une avance plus conséquente en offrant en garantie des SICAV ou des FCP « maison » - c'est-à-dire commercialisés par la banque à laquelle vous avez demandé le prêt sur titres - que des actions du second marché dont la volatilité (écart de cours) est importante.
Autre caractéristique de cette forme de prêt : elle ne doit être utilisée que pour des besoins de financement à court terme. Au-delà d'un an, ce système peut devenir dangereux car, en cas de nouvelle baisse des valeurs qui composent le gage, la banque est alors autorisée à vous demander de compléter les biens donnés en garantie. On peut alors entrer dans une spirale de crédits dont il sera difficile de se sortir sans dommages.
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