L'Intersyndicat national des internes des hôpitaux (ISNIH) vient d'élire pour un an un nouveau bureau (1). Un interne de santé publique de Clermont-Ferrand, Benoît Elleboode, prend la tête du syndicat en remplacement d'Olivier Mir. A l'issue de l'important mouvement de grève d'un mois qui a amené le gouvernement à revenir sur les dispositions du PLFSS concernant la liberté d'installation, la nouvelle équipe aura en charge de préparer les futurs états généraux de l'offre de soins qui se tiendront en janvier. «L'occasion nous est donnée d'établir un diagnostic concernant l'inégale répartition de tous les acteurs de santé sur le territoire français, de formuler des propositions incitatives et de veiller à leur application au cours des prochaines négociationsconventionnelles», souligne l'ISNIH. De nombreux enjeux vont se poser dans les années à venir tels que l'augmentation du nombre d'internes dans les hôpitaux français, qui pourrait être «source de difficultés de formation». L'ISNIH souhaite également que le statut de l'interne soit révisé. «Les difficultés auxquelles sont soumis les jeunes médecins au quotidien sont préoccupantes, en termes d'assurance professionnelle, de valorisation du travail effectué, de conditions d'exercice», confie l'ISNIH. L'équipe nouvellement élue va plancher sur l'ensemble de ces sujets pour formuler des propositions concrètes.
(1) Composition du bureau : 1er vice-président : Olivier Véran, (Grenoble) ; secrétaire général : Eric Frouin, (Strasbourg) ; trésorier : Matthieu Boisson, (Poitiers).
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