L'affection maternelle débordante offerte aux bébés âgés de quelques mois les rend mieux à même d'affronter les problèmes de la vie quand ils sont adultes, selon une étude publiée le 27 juillet dans le "Journal d'épidémiologie et de santé communautaire", une revue américaine. Pour cette étude menée auprès de 482 personnes dans l'Etat américain du Rhode Island, les chercheurs ont comparé des données sur la relation de bébés de 8 mois avec leur mère, et leur fonctionnement émotionnel, mesuré par des tests, à l'âge de 34 ans, dans les années 90. La qualité de l'interaction des bébés avec leur mère à l'âge de 8 mois a été évaluée par un psychologue, qui a noté les réactions d'affection et d'attention de la mère quand le bébé était soumis à des tests de développement, et sa réaction à sa performance. Dans près d'un cas sur dix, le psychologue a noté un bas niveau d'affection maternelle vis à vis du bébé. Dans 85% des cas, le niveau d'affection était normal, et élevé dans 6% des cas. Les personnes ont été testées à l'âge de 34 ans, sur la base d'une liste de symptômes révélateurs d'anxiété et d'hostilité et plus globalement de mal-être. Quel que soit le milieu social, il a été constaté que ceux à qui les mères avaient manifesté beaucoup d'affection quand ils avaient 8 mois avaient les niveaux d'anxiété, d'hostilité et de mal-être les plus bas. La différence était de 7 points pour l'anxiété par rapport aux autres, de plus de 3 points pour l'hostilité et de 5 points pour le mal être.Curieusement, il n'y avait pas de différence entre les enfants ayant reçu un niveau d'affection bas et ceux ayant reçu un niveau normal.
Bébé dorloté = adulte zen..
Publié le 30/07/2010
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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