La petite fille s'appelle Annie Trinity. Annie comme sa grand-mère, qui est aussi celle qui l'a portée, et Trinity parce qu'elle doit la vie à trois personnes. Annie, 53 ans, s'est faite mère porteuse pour sa fille Emma, infirmière pédiatrique qu'une maladie pulmonaire rare (histiocytose X) aurait mis en danger en cas de grossesse. Elle a accouché par césarienne sous anesthésie générale afin que sa première vision soit celle de sa petite-fille dans les bras de sa mère.
Si la pratique de la « surrogate mother » est presque devenue banale en Grande-Bretagne, c'était la première fois que le Dr Mike Moloney avait comme candidate la mère de la demandeuse. Comme elle était en bonne santé et non fumeuse, il a sauté le pas. Emu aussi par le cas d'Emma : « Elle est l'un des trois cas dans le monde d'histiocytose X et ce que je savais sur cette maladie pouvait tenir sur un timbre-poste. »
Cette situation n'a rien à voir, il est vrai, avec celle des 43 000 Britanniques qui ont recours chaque année à la fécondation in vitro : certaines, de plus en plus nombreuses, n'ont tout simplement plus le temps ni l'envie d'avoir des relations sexuelles, affirment des spécialistes de la procréation assistée.
L'HISTOIRE DU JOUR
Bébé désiré
Publié le 06/10/2005
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7817
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