Il apparaît, à la lumière des travaux fondamentaux* réalisés par l'équipe INSERM U109, que le BDNF (Brain-Derived Neurotrophic Factor), facteur neurotrophique, pourrait être impliqué dans des situations comportant une anomalie d'expression du récepteur D3 à la dopamine.
Le BDNF, selon les études expérimentales animales (chez la souris) dirigées par cette équipe, est responsable de l'induction de l'expression normale du récepteur D3 au niveau du nucleus accumbens. Il est capable d'induire une sensibilisation comportementale en provoquant une surexpression des récepteurs D3 au niveau du corps strié. Le BDNF pourrait de plus contrôler les émotions et les conduites sensorimotrices, fréquemment perturbées dans certains troubles psychiatriques comme la schizophrénie.
* «Nature », 2001 ; vol. 411 : 86-89.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature