Le conseil départemental de l’Ordre des médecins des Pyrénées-Atlantiques, dont dépend l’urgentiste de Bayonne soupçonné d’euthanasie, indique « avec force » les termes de la loi sur la fin de vie du 22 avril 2005. « Chacun peut et doit lire » la loi Leonetti, préconise le conseil départemental dans un communiqué publié deux semaines après la mise en examen de Nicolas Bonnemaison, le 12 août à Bayonne.
Face à « l’obligation absolue de soulager toujours la douleur », des moyens d’action existent « sans porter atteinte à la vie même du patient », affirme le conseil départemental. « Toute décision de l’abréger, plus gravement encore si ce geste est solitaire, sans réflexion collégiale et concertation avec la famille, relève d’un homicide volontaire », est-il rappelé.
Dans un entretien accordé au journal « Sud-Ouest », le président du conseil départemental, Marc Renoux, souligne vouloir prendre contact avec Nicolas Bonnemaison avant de « décider de porter, ou non, plainte devant la chambre disciplinaire du conseil régional de l’Ordre des médecins, à Bordeaux ». La cour d’appel de Pau examinera le 6 septembre l’appel du parquet de Bayonne concernant la remise en liberté du médecin.
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