Bayer poursuit son engagement en diabétologie

L'engagement des Laboratoires Bayer dans la prise en charge du diabète ne date pas d'hier. Après avoir mis au point en 1940 le premier test permettant la recherche du sucre dans les urines, le premier lecteur glycémique portable en 1981, un appareil de dosage de l'hémoglobine glyquée pour la consultation en 1992, sans oublier la mise sur le marché du Glucor, premier inhibiteur des alphaglucosidases en 1996, Bayer Diagnostics et Bayer Pharma unissent aujourd'hui leurs compétences pour mettre à la disposition du grand public et des patients différents outils d'information sur le diabète.

Une exposition pour sensibiliser le grand public

Ils sont partenaires de l'exposition « Sucres... en corps », coproduite* par la Fondation pour la recherche médicale, le palais de la Découverte, la Nef des sciences de Mulhouse et le Pavillon des sciences de Montbéliard. « Cette exposition destinée au grand public a une vocation pédagogique avec un double objectif : l'éducation à la santé et la prévention », a précisé le Dr Evelyne Eschwège (INSERM U258). Un parcours ludique est proposé au public pour répondre à plusieurs questions : D'où viennent les sucres ? Où vont-ils ? A quoi servent-ils ? Cinq espaces sont aménagés autour des thèmes suivants : « Le glucose, carburant de nos cellules », « Les acteurs de la régulation hormonale », « Les glucides et le sport », « Les glucides dans l'alimentation » et « Le diabète ».
Pendant que cette exposition fera son tour de France, une version « légère », sous forme de douze panneaux d'exposition, de trois vidéos et de trois cédéroms, réalisée grâce au soutien de la Fondation Bayer, sera proposée aux services hospitaliers, de juin à décembre 2002.

Informer et éduquer les patients

« L'information des patients et de tous les acteurs de santé est devenue indispensable », a insisté le Pr Bernard Charbonnel (CHU Nantes), après avoir rappelé qu'un tiers des diabétiques français ne sont pas contrôlés sur le plan métabolique avec une HbA1c > 8 % et que la dyslipidémie diabétique n'est pas prise en charge dans plus de la moitié des cas. Les principaux acteurs de la santé publique en sont d'ailleurs convaincus puisque l'un des objectifs du « Plan Kouchner diabète », fixé pour les années 2001-2004, est de promouvoir l'éducation thérapeutique collective et que le pôle nomenclature de la CNAMTS a proposé, l'année dernière, une typologie descriptive des activités d'éducation thérapeutique en groupe. « Un véritable événement, car, pour la première fois, la nomenclature décrit une activité centrée sur les compétences que doivent acquérir les patients plutôt que sur des prestations exécutées par les soignants », a souligné le Dr Bernadette Oberkampf, directrice de l'IRCEM (lire encadré), qui organise pour les soignants des formations sur l'éducation thérapeutique. Ces formations s'appuient sur différents outils pédagogiques comme « La Ronde des décisions diabète », un jeu éducatif d'aide à la décision destiné aux patients et à leurs soignants-éducateurs. Sept situations concrètes qui peuvent perturber la vie quotidienne du diabétique sous insuline y sont présentées : « Je fais une activité physique imprévue », « J'ai des nausées », « Je n'ai pas faim », etc. Le patient peut alors choisir, parmi une dizaine d'actions, celles qui lui semblent le mieux adaptées à la situation et discuter ensuite de ses réponses avec le soignant éducateur. Elaboré par des infirmières de l'hôpital de Saint-Brieuc, par l'équipe pédagogique de l'IPCEM et Bayer Diagnostics, ce jeu sera diffusé au sein des services hospitaliers.

D'après une conférence de presse organisée par Bayer Pharma et Bayer Diagnostics.
* Avec le soutien du centre d'études et de documentation du sucre (CEDUS), de la Fondation Bayer Santé, du ministère des Affaires étrangères et la collaboration de l'INSERM.

La ronde des décisions