Barbizon noir et couleurs

Arts

Deux rendez-vous successifs pour les amoureux des balades en forêt. Le premier, à Fontainebleau justement, avec une dispersion de tableaux paysagistes du XIXe siècle, les Dupré, Diaz, Wattelin, Delpy, Lavieille et autres habitués de Barbizon

Ils n'étaient pas seuls à traquer sur le motif à travers taillis et chemins creux, les clairs obscurs et les sous-bois. Le second rendez-vous est en effet avec Gustave Le Gray, qui, à la même époque que les barbizonniers, allait balader sur les mêmes lieux son objectif et sa chambre noire, en quête d'inspiration et d'effets de lumière.
Cent cinquante ans plus tard et paradoxalement, les prix les plus élevés ne vont pas aux tableaux, mais aux photos, devenues plus rares. Un sous-bois ou un hêtre centenaire de Le Gray vaut aujourd'hui entre 300 000 et 600 000 F, voire un million et plus. Les mêmes peints par Diaz ou Dupré atteignent péniblement 60/80 000 F.

L'école de Barbizon, dimanche 2 décembre, 14 h 30, 5, rue Royale, Fontainebleau, étude Osenat Gustave Le Gray ; lundi 3 décembre, 14 h 15, Hôtel Drouot, salle 5/6, étude Million et associés.