Et de six. Pour la sixième année consécutive, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale programme des baisses tarifaires en radiologie. Le gouvernement a annoncé lundi dernier des économies à hauteur de 155 millions d’euros en 2013 sur l’imagerie médicale et la biologie, sans préciser la répartition entre les deux spécialités.
Il n’en fallait pas plus à la Fédération nationale de médecins radiologues pour crier à l’« acharnement des pouvoirs publics » sur leur spécialité. « La réalité des chiffres démontre le caractère abusif des baisses tarifaires répétitives imposées à l’imagerie médicale (…) », s’insurge la fédération. Les radiologues ont, il est vrai, accusé une baisse de leurs revenus imposables de 1,9 % en 2011.
La profession figure régulièrement en tête des palmarès des spécialités en termes de revenus imposables, avec une moyenne de 188 300 euros en 2011.
Est-ce un motif valable pour modérer les tarifs des radiologues ? Les gains de productivité en imagerie médicale justifient-ils ces décotes tarifaires successives ?
A vous de débattre...
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