Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2012, définitivement voté ce mardi, prévoit de nouvelles décotes tarifaires en radiologie et en biologie. Ces deux spécialités acceptent difficilement cette nouvelle ponction.
Le Syndicat des biologistes (SDB) a décidé de ne pas participer à la commission de hiérarchisation des actes de biologie (CHAB) pour dénoncer les quelque 160 millions d’euros d’économies réalisées dans sa discipline. « Il n’existe ni confiance, ni transparence des chiffres, ni volonté de dialogue constructif sur les propositions que nous faisons », déplore François Blanchecotte, président du SDB, qui redoute à terme la disparition de l’exercice libéral de la biologie.
Les radiologues sont également inquiets. « Le nouveau plan d’économies sur les dépenses d’assurance-maladie pénalise une nouvelle fois très lourdement l’imagerie médicale », souligne la Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR). Le syndicat, qui chiffre à 670 millions d’euros les efforts portés par sa spécialité ces 5 dernières années, parle « d’acharnement ». L’investissement et les emplois dans les cabinets sont mis en danger par les nouvelles décotes, selon la FNMR. Le syndicat craint également un accroissement des délais d’accès à l’IRM.
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