L'association Avigolfe, qui milite pour la reconnaissance et l'indemnisation des pathologies contractées par les anciens combattants des guerres du Golfe et des Balkans, accuse l'enquête INSERM dirigée par le Pr Roger Salamon d'être « partielle ». De fait, l'épidémiologiste bordelais a lui-même indiqué que seuls 5 469 questionnaires utiles avaient été reçus, parmi les 20 208 personnes concernées, 10 477 d'entre elles ayant pu être identifiées avec leurs adresses actuelles.
Comme « le Quotidien » l'avait annoncé dès le 4 décembre, le rapport d'étape remis la semaine dernière au ministère de la Défense « constate l'existence de signes non spécifiques de pathologie, dans les fréquences qui sont encore à évaluer. »
Avigolfe estime dans un communiqué qu' « il n'existe pas de syndrome au sens scientifique du terme, mais des maladies, pathologies, signes et symptômes liés à des toxicités présentes sur le terrain (fumées de puits de pétrole, produits médicamenteux, uranium appauvri, vaccins) ». L'association regrette que les résidents des DOM-TOM aient été exclus de l'enquête épidémiologique, alors qu'elle assure avoir « enregistré un certain nombre d'adhérents dans ces départements et territoires, ainsi que des décès et des pathologies graves. »
Les résultats définitifs de l'enquête devraient être rendus publics en juin 2004.
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