Ces recommandations n’ont pas omis de faire le point sur les douzaines d’essais comparatifs d’insulinothérapie menés ces dernières années dans le diabète de type 2. Leurs conclusions sont les suivantes :
• n’importe quelle insuline permet d’abaisser la glycémie et l’HbA1c ;
• toutes sont associées à une prise de poids et un risque d’hypoglycémie ;
• plus les doses d’insuline sont fortes et la titration agressive, plus la baisse d’HbA1c est importante, mais avec un prix à payer en terme d’effets indésirables ;
• si les analogues lents réduisent les hypoglycémies nocturnes et les analogues rapides les excursions postprandiales par rapport aux insulines humaines correspondantes (NPH, insuline ordinaire), ces analogues ne sont pas, en général, associés à une réduction cliniquement significative de l’HbA1c par rapport aux insulines humaines.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature