Les prix des médicaments non remboursables présentent en France une très grande disparité, pouvant être jusqu'à trois fois plus élevés d'une pharmacie à l'autre, souligne une étude publiée jeudi par l'association de consommateurs Familles rurales. « Les veilleurs de l'association ont pu constater que les prix d'un même produit pouvaient varier fortement » selon les officines, souligne Familles Rurales, qui a relevé en janvier les tarifs de 13 médicaments dans 76 magasins de 36 départements. Ainsi, le prix peut passer du simple au double, voire au triple. Par exemple, le tarif de l'Activir varie de 2,99 à 9,60 euros, celui du lait infantile Gallia évolue entre 11,78 et 25,65 euros. Parmi les plus forts écarts constatés figurent également le Biafineact, le Dacryum, ou encore Hextril, avec des différences de plus de 3,50 euros entre les prix minimum et maximum observés. Familles Rurales, qui réalisera un nouveau relevé en juin, dénonce par ailleurs une mauvaise information du consommateur. De plus, cette association note que les médicaments vendus sans ordonnance ne sont pas majoritairement en accès libre et restent derrière le comptoir. Or, un décret du 1er juillet 2008 avait autorisé les pharmacies à proposer en accès direct quelque 200 médicaments, visant notamment à mieux informer les acheteurs et à améliorer la concurrence.
Automédication : des grands écarts de prix selon « Familles rurales »
Publié le 20/05/2010
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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