«Baladeurs numériques, quels risques pour l'audition ?», avertissent cette année les organisateurs de la 13ème «Journée nationale de l'audition», le 11 mars. Selon une enquête réalisée à l'occasion de cette journée d'information et de prévention, les moins de 25 ans utilisent leur baladeur chaque jour pendant 1h38, et plus ils s'en servent plus ils l'écoutent fort. Les 15-17 ans sont les plus accrocs avec plus de 2 heures d'écoute en moyenne, voire, pour 15% d'entre eux, plus de 3 heures. « Les jeunes écoutent souvent de la musique qui exige des niveaux élevés», note en outre le Pr Christian Gelis. Ce biophysicien et président de l'association JNA explique que « au-dessus de 80 dB, ce qu'on entend surtout c'est la rythmique, la mélodie disparaît». Selon le sondage, les jeunes sont mal informés de ce qu'ils risquent: difficultés d'audition, acouphènes (bourdonnements, sifflements), hyperacousie parfois, et au bout du compte presbyacousie vers 40-50 ans.
Le niveau des baladeurs est limité en France depuis 1998 à 100 décibels, mais on peut les débrider. Les organisateurs de la Journée de l'audition proposent une "journée sans baladeur" le 11 mars. Un plan gouvernemental, lancé début février, prévoit un dépistage systématique de l'audition des jeunes de 16 à 25 ans.
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