AVEC HUIT CESARS pour « De battre mon coeur s’est arrêté », son quatrième film, Jacques Audiard est un cinéaste heureux. Deux autres films seulement ont fait mieux dans la déjà longue (trente et un ans) histoire des récompenses : « le Dernier Métro », de François Truffaut, et « Cyrano de Bergerac », de Jean-Paul Rappeneau, dix césars chacun. Seul Romain Duris, auquel le film doit beaucoup, n’a pas été récompensé, devancé par Michel Bouquet pour sa composition, il est vrai, impressionnante de François Mitterrand dans « le Promeneur du Champ-de-Mars ».
Dans la liste de récompenses qui ne sont guère discutables, on citera celles particulièrement méritées de Nathalie Baye (un deuxième césar, vingt-trois ans après « la Balance »), pour « le Petit Lieutenant », et de Radu Mihaileanu, meilleur scénario original (avec Alain-Michel Blanc), pour le très émouvant « Va, vis et deviens » (ne le manquez pas si vous ne l’avez pas encore vu).
La cérémonie a commencé avec retard car on a préféré évacuer les intermittents venus exposer leurs revendications que leur donner la parole devant les caméras.
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