C’est un secret de polichinelle : certains chirurgiens se lancent parfois dans des chirurgies qu’ils maîtrisent mal. Au-delà des anecdotes, les chiffres fournis par l’Institut national du cancer font froid dans le dos. Car c’est de cancer qu’il s’agit. En effet, des seuils minimaux d’activité sont bien exigés des établissements pour pouvoir solliciter l’autorisation de traitement du cancer, mais de l’aveu même du patron de l’INCa, le Pr Maraninchi, « Ces seuils sont extrêmement bas. Ce ne sont pas les seuils optimaux ». Et pourtant… Savez-vous que qu’un quart des établissements où se font de la chirurgie cancérologique digestive étaient encore il y a deux ans nettement en dessous du seuil ? que c’était aussi le cas de 34 % des établissements où s’opéraient les cancers urologiques et de 37 % en chirurgie du sein. Dans les cancers gynécologiques, c’est carrément la moitié des établissements qui sont nettement en dessous de ces seuils. Fin de l’artisanat : 2 011.
Au seuil de la qualité
Publié le 13/02/2009
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Crédit photo : ©BURGER/PHANIE
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Source : Le Généraliste: 2477
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