Le Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs élargi (SNPHAR-E) s’impatiente de ne pas connaître les conclusions de l’ex-sénateur socialiste Jacky Le Menn sur l’attractivité des carrières hospitalières. « Comme un thriller d’été, les conclusions de Jacky Le Menn se font décidément attendre mais le suspense a assez duré ! », ironise le syndicat, qui rappelle que la mission a duré près de six mois.
Les PH ont déjà été échaudés. Le pacte de confiance confié à Edouard Couty, qui avait déjà donné lieu à une longue concertation hospitalière sans entraîner de changements majeurs, est dans toutes les têtes. Selon le SNPHAR-E, Marisol Touraine doit pourtant traiter en urgence la « crise » qui sévit à l’hôpital public.
Forcing contre les forces occultes
Le syndicat rappelle aussi avoir remis à Marisol Touraine un rapport contenant plusieurs propositions au début de l’année 2015.
Il continue de réclamer une « cinquième demi-journée par période de 24 heures travaillées » ou encore l’augmentation du salaire au 7e échelon pour les PH en début de carrière.
Le SNPHAR-E avait déjà dénoncé le « sabotage » dont était victime, selon lui, la mission Le Menn. Il regrette que certaines « forces occultes » dans les hôpitaux s’opposent aux propositions sur le temps de travail et l’activité médicale, « sans proposer aucune mesure concrète qui permettrait de stopper l’hémorragie médicale des hôpitaux français. »
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