« Circulation » publie une intéressante étude danoise sur les conséquences, sur le risque cardio-vasculaire, de l'accumulation de graisses en fonction de leur répartition (centrale ou périphérique), cela chez des femmes âgées.
Quatre groupes de femmes ont été constitués : 1) des femmes minces ; 2) des femme ayant peu de graisses centrales (abdominale et périviscérale) et beaucoup de graisses périphériques (notamment bras, jambes, hanches et fesses) ; 3) des femmes ayant beaucoup de graisses centrales et peu de graisses périphériques ; 4) des femmes ayant beaucoup de graisses à la fois centrales et périphériques.
Parallèlement, on a déterminé un score de calcification de l'aorte abdominale et étudié le métabolisme lipidique et glucidique.
Résultat : les femmes qui avaient beaucoup de graisses centrales et peu de graisses périphériques avaient les problèmes les plus sévères de glycémie et de cholestérol et le plus mauvais score d'athérosclérose. Les meilleurs profils lipidique et glucidique étaient vus chez les femmes ayant une répartition périphérique des graisses. En revanche, le score le moins sévère d'athérosclérose a été observé chez les femmes qui avaient une obésité généralisée.
«Circulation », du 18 mars 2003.
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