Les stratégies de traitement de l'asthme sont définies en fonction du stade clinique de la maladie. Il existe un certain consensus sur les modalités de prescription des nombreux médicaments dont nous disposons.
La définition de l'asthme insiste sur deux facteurs majeurs de la maladie : l'inflammation bronchique et le bronchospasme. Au cours de sa vie, l'asthmatique se trouve notamment confronté à trois types de problèmes :
- quel traitement de fond suivre ;
- quel médicament prendre en cas de crise ;
- quelle attitude en cas d'exacerbation de la maladie.
Pratiquement toujours, le patient sous-estime la gravité de la maladie car il s'habitue à son handicap respiratoire. Il existe souvent un contraste entre la plainte somatique et la réalité de la dyspnée. L'examen clinique et surtout le suivi par l'exploration fonctionnelle respiratoire permettent de quantifier les symptômes et ainsi d'évaluer l'efficacité du traitement.
Dans l'asthme persistant modéré ou sévère, il est bien démontré que l'association d'un bêta 2-mimétique et d'un corticoïde inhalé réduit de façon nette la fréquence des exacerbations de la maladie. Si le corticoïde inhalé seul n'est pas suffisant, la prescription de cette association est justifiée. Elle a prouvé son efficacité dans de nombreuses études.
Symbicort, des Laboratoires AstraZeneca, contient par bouffée 200 μg de budésonide (corticoïde) et 6 μg de formotérol, bêta 2-mimétique à longue durée d'action.
Administré par un appareil turbuhaler de nouvelle génération, il est prescrit en deux prises quotidiennes à douze heures d'intervalle, à raison de 1 ou 2 bouffées par prise.
Lorsque les symptômes sont contrôlés, on peut proposer au patient de prendre la dose efficace en une seule prise par jour, ce qui va dans le sens d'une simplification du traitement et favorise l'observance au long cours.
Symposium AstraZeneca lors du 6e Congrès de pneumologie de langue française, Nice.
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