De nombreuses études ont déjà montré l'influence de l'exposition aux particules Diesel dans l'apparition de l'asthme et des maladies respiratoires. Ces travaux suggèrent que les asthmatiques sont plus sensibles que les sujets sains à un même niveau de pollution.
Des chercheurs suédois, dirigés par le Dr Ellinor Adelroth, ont soumis des asthmatiques à un air contenant des particules Diesel et ont procédé à une mesure de l'hyperréactivité bronchique et de l'inflammation des voies aérienne. « En comparaison avec un air filtré, la mise en contact avec un air contenant des particules de Diesel induit une hyperréactivité bronchique qui se poursuit au moins durant vingt-quatre heures », expliquent les investigateurs. Cette donnée pourrait expliquer la recrudescence des manifestations asthmatiques dans les suites des pics de pollution.
« European Respiratory Journal », mai 2001.
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