50 milliards d'euros. C'est le montant des économies que souhaite réaliser le gouvernement d'ici à 2017 pour redresser les dépenses publiques. Fin mars, le ministre délégué chargé du Budget, Bernard Cazeneuve, devrait en dire plus sur les réformes envisagées pour y parvenir. Mais on sait d'ores et déjà que l'Assurance-maladie sera fortement mise à contribution à travers une baisse de l'Ondam, qui pourrait passer sous la barre des 2%.
Les médecins redoutent évidemment un nouveau tour de vis sur les soins de ville. Le président de la République a lui même annoncé la couleur lors de ses vœux en pointant du doigt les excès et abus à la Sécurité sociale, la surconsommation de médicaments et en posant la question de la pertinence des actes.
Les médecins doivent-ils être mis à contribution dans ce plan d'économies ? Médicaments, kinésithérapie, nombre de pharmacies, hôpital... qui doit supporter les efforts ? Comment réduire les dépenses de santé sans nuire à la qualité des soins ?
À vous de débattre...
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