Assurance-maladie : Blondel regrette le statu quo

Publié le 16/10/2001

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Pour le secrétaire général de Force ouvrière, Marc Blondel, l'échec de sa centrale dans la reconquête de la présidence de la Caisse nationale d'assurance-maladie (CNAM) n'est pas une surprise. « Jean-Claude Mallet et moi savions que nous allions à l'échec », commente-t-il dans un entretien accordé au quotidien « les Echos », précisant qu'il s'agissait avant tout de rappeler leurs revendications pour l'assurance-maladie : « remise en cause des ordonnances Juppé, respiration accrue de la CNAM et contractualisation avec les professions médicales ». Il fait cependant remarquer que les syndicats de salariés « qui disaient être d'accord avec nous dans le cadre du G7 ne nous ont pas suivis » et regrette, qu'avec ou sans le Medef dans les conseils d'administration des caisses, rien ne change. « La maîtrise comptable perdure, et les mêmes se plaignent des problèmes et des carences hospitalières. Le débat n'est pas fini », poursuit Marc Blondel.

Le Quotidien du Mdecin