A L'AFFICHE A PARIS
Le revoilà. Il a séduit Paris à Marigny, il s'est installé à Mogador et, après une longue tournée, revoilà le merveilleux transformiste, l'homme aux mille visages qui plaît aux grands et aux petits, l'héritier de la plus grande tradition du théâtre, l'enfant de Tabarin, le rejeton de Fregoli. Il a la grâce d'un Ariel shakespearien, sa légèreté et une imagination déliée et fraternelle. L'Italien Arturo Brachetti revient à Paris à partir du 5 juillet. Cette fois, ne le ratez pas !
Casino de Paris, à 20 h 30 du mardi au samedi, en matinée à 15 h 30 le samedi (01.49.95.99.99 ou 0.892.68.32.22).
« Rue de la gaîté Offenbach »
C'est un spectacle idéal pour l'été. Frais, vif, fin, divertissant. Un hommage musical à Offenbach par l'un de ses meilleurs défenseurs, Michel Frantz, directeur musical de la Comédie-Française. Un spectacle que l'on avait découvert au théâtre Mouffetard il y a quelques années et que l'on retrouve, frais, délicieux dans la mise en scène fluide de Philippe Rondest. Avec Michel Frantz lui-même qui ressemble vraiment à l'illustre musicien et avec Elisabeth Conquet, Christian Dassie, Philippe Ermelier, Rodrigue Calderon.
Théâtre des Bouffes Parisiens, à 20 h 30 du mardi au samedi, à 15 h 30 le dimanche (01.42.96.92.42).
« Le journal d'une petite fille »
Vienne, début du 20e siècle. Un texte d'Hermine Hugh-Hellmuth, dans une traduction de Clara Malraux, une adaptation de Marion Bierry, une mise en scène de Pierre Tabard. Un spectacle qui date de quelques années et qui avait valu des prix importants à Marion Bierry (nomination aux molières, prix Jean-Jacques Gautier), interprète sensible, nerveuse, qui retrouvait les accents d'une toute jeune fille s'éveillant à la vie dans une société rigide et hypocrite. Un très beau moment tout en délicatesse, dans la confidence et l'humour.
Théâtre de Poche-Montparnasse, petite salle, à 21 heures du mardi au samedi. Matinée à 18 heures le samedi (01.45.48.92.97). Et toujours, dans la salle du haut, « les Directeurs », de Daniel Besse, meilleure pièce de création, meilleur auteur aux molières.
« Ossip Mandelstam »
Ossip Mandelstam. Poète. A 21 ans, en 1913, il publie « Pierre ». Quelque temps plus tard, « Tristia ». Mais il est considéré comme un rebelle par la police qui le harcèle et détruit ses uvres. Ses poèmes magnifiques, sa femme Nadedja les apprit par coeur dans l'espoir de les éditer plus tard. Mandelstam mourut tragiquement mais son uvre demeure. Michel Cournot a rassemblé ses textes en un ruban qui lie la vie et les poèmes. Martine Pascal et Michel Ouimet portent cet hommage de toute leur sensibilité. On entend la voix de Nicolas Struve. Une prière pour ne pas oublier.
Maison de la poésie-Théâtre Molière, à 21 heures du mercredi au samedi, en matinée à 17 heures le dimanche (01.44.54.53.00). Jusqu'au 30 juin.
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